TOUR D'INDRE & LOIRE


2019 :

le 14 et 15 septembre, départ de Chinon.

Toutes les photos ici : Tour I&L






Compte rendu de Alain Daillet


Tour d’Indre et Loire 2019. Michel R. et Alain D. ont participé au Tour d’Indre et Loire 2019.
 1ère étape de 159 km le samedi 14 septembre. 
 Départ de Chinon, ravitaillement Richelieu, repas à Descartes, ravitaillement à Perrusson, arrivée Amboise. 
 Temps frais au départ, beaucoup de vent toute la journée et une forte chaleur. La journée du samedi est en principe la plus difficile. Beaucoup de bosses à répétition.
 Dès le départ de Chinon, à peine échauffés, nous grimpons une bosse qui n’en finit pas. Ca calme d’entrée. Je n’ai pas trop les jambes et je ne veux pas me griller prématurément. Michel parait en pleine forme malgré qu’il n’ait pas beaucoup roulé avant cette balade. Il est revenu exprès de vacances pour rouler avec moi. 
 Comme toute sortie à vélo, nous discutons en pédalant, il me demande pourquoi je ne vais pas rouler devant avec les costauds de Perrusson. Heu, je ne suis pas trop en jambes, ils vont rouler très vite, je les connais bien, je roule souvent avec eux et ils vont faire les 20 km supplémentaires optionnels. Donc raisonnablement, je préfère rouler à un rythme qui permettra de voir l’arrivée.
 La matinée se passe très bien, Michel a des fourmis dans les jambes mais je ne surenchéris pas. Vers midi, arrivée à Descartes pour déjeuner. Michel surpris, qu’il faut un ticket pour déjeuner, il n’avait pas réservé de repas. Pas grave, c’est suffisamment copieux pour manger à deux sur le même plateau. Michel refuse en partie, un autre cycliste lui propose une partie de son plateau repas, mais non, il préfère grignoter des pâtisseries. Tout fier, il me dit, j’ai des barres dans mes poches, si j’ai faim cet après-midi, je mangerai. Nous repartons, toujours avec ce vent, ce soleil de plomb et les bosses.
 Nous cherchons un groupe pour rouler et pour nous abriter du vent, mais à chaque fois, les gars ne roulent pas à notre rythme, nous les doublons les uns après les autres. Nous en avons dépassé un grand nombre mais au bout d’un moment, Michel me dit, Alain, dès que nous aurons rejoint le prochain groupe devant nous, nous restons avec. Là, je me dis, Michel commence à fatiguer, l’arrivée est encore loin et nous restons dans un groupe pendant quelques temps. 
 Certains cyclistes s’arrêtant, nous continuons notre chemin mais vers la fin de cette première étape, Michel n’en peut plus. Après Chenonceau, il me dit, je rentre directement à la maison en longeant le Cher. Michel, tu ne rentres pas seul, je rentre avec toi mais en faisant un très rapide calcul, il nous restait une dizaine de km pour arrivée à Amboise contre une bonne vingtaine pour rentrer à Véretz. Donc je lui suggère de finir au plus court sauf que nous prenons une côte à fort pourcentage qui n’en finit pas à Civray de Touraine. Je roule très doucement pour l’attendre, il monte comme il peut. Ensuite les grandes lignes droites pour arriver à Amboise n’en finissent pas.
 A l’arrivée, nous prenons une boisson offerte par les organisateurs sauf que, pas de chance, les boissons ne sont pas fraiches. Michel est épuisé mort. Nos épouses viennent nous chercher. Michel raconte son histoire du repas de midi et tout fier, il fait voir à son épouse toutes les barres qu’il avait emmenées sans en manger une. Le bon coup de fringale l’a cueilli dans l’après-midi et il n’a pas eu le reflexe de s’alimenter avec ses barres. Je n’y ai pas pensé sachant que Michel est quelqu’un de sérieux. Nous avons bien rigolé. Rentré chez moi, je dis à ma femme, dans l’état ou est Michel, à sa place demain matin je ne repars pas, je reste au lit pour récupérer.   
2èmeétape de 155 km le dimanche 15 septembre. Départ d’Amboise, ravitaillement à Monnaie, repas à Saint Paterne Racan, ravitaillement Cinq Mars La Pile, arrivée Chinon. Température clémente le matin, beau soleil sans canicule et beaucoup moins de vent. Rendez-vous à Amboise. Pas de message de Michel, pas d’appel téléphonique pour annuler sa deuxième journée. Michel arrive, je n’y croyais pas, personnellement dans l’état ou il était la veille, je ne me serai pas remis sur un vélo le lendemain. Tout sourire, pleine forme apparente. La veille au soir, il s’est délassé en marchant dans sa piscine. Petit diner, Dodo. Bravo pour cette récup’. Je ne voulais pas le faire rechuter à la première difficulté. Connaissant le parcours, nous roulons tranquillement jusqu’au ravitaillement de Monnaie. Ce n’est pas un ravitaillement mais un buffet digne d’un très grand traiteur. Nous repartons, je fais toujours attention à ne pas rouler à un rythme trop élevé, parfois il me surprend à rouler bon train. Nous trouvons un groupe de l’UCT qui roule à notre convenance mais qui roule à un rythme assez soutenu. Nous partageons la route avec ce groupe jusqu’au point repas. Là, rebelote pas de ticket repas mais il s’est alimenté largement mieux que la veille. Nous repartons avec le groupe avec lequel nous étions arrivés ici. Bien sur comme d’habitude après un arrêt, il y a une bosse à monter, longue mais pas avec un gros pourcentage. J’aperçois au loin deux cyclistes, un grand balaise de Nevers, un athlète et un jeune qui a roulé le matin avec nous. Je me dis que si nous pouvons les rattraper, nous aurons une meilleure vitesse de roulage mais je ne veux pas faire exploser mon miraculé. Toujours devant, j’imprime un rythme de plus en plus rapide mais à petites doses thérapeutiques, tout en surveillant l’attitude de Michel. Il ne bronche pas, il suit le rythme que je lui impose, de temps en temps, je lui demande s’il va bien. Tout est ok, je n’en reviens pas. Nous rattrapons après un très long moment, nos deux acolytes. Nous restons prudemment derrière, en espérant pouvoir les suivre jusqu’à Chinon. Ca roule fort, je suis en troisième position, Michel derrière moi et nous roulons. Le jeune prend un relai devant l’athlète, je me dis, mon gars, soit tu es costaud et tu peux jouer avec lui, soit tu vas décrocher dans quelque temps. Rien y fait, les deux, devant nous, prennent des relais même si le jeune est un peu à la peine. Ravitaillement à Cinq Mars La Pile, tout va bien. Je me sens en pleine forme, Michel me surprend km après km, je prends un relai devant le grand costaud, je roule à 33 km/h de Langeais à Bréhémont. Personne ne me double pour me relayer, Michel ne bronche pas, donc je roule. Un tout petit peu avant Bréhémont, Patrick (le grand balaise) passe devant moi, prend un relai et là, le compteur s’affole, 35 / 36 km/h. Dans un moment plus calme, je lui dis, je t’ai bouchonné pendant tous ces km où j’étais devant. Bah, je ne voulais pas doublé trop tôt pour éviter vous entendre dire que je roule trop vite pour vous lâcher. Cool ce gars. Le jeune ne montre plus le bout de son nez, il roule mais ne prend plus de relais. Passage à Rigny Ussé, nous doublons un énorme groupe de Chambray les Tours. Une grosse difficulté nous attend, notre petit groupe de quatre explose. L’athlète est parti, je m’accroche pour ne pas perdre trop de terrain, le jeune n’est plus là, Michel ne peut pas suivre ce rythme infernal dans cette montée très longue vers la zone de Saint Benoit la Forêt. Sachant que Michel était dans le groupe de Chambray le Tours, en sécurité, je me lâche et je donne tout ce que je peux pour rattraper l’avion de chasse qui est parti devant. Je l’aperçois toujours, avec le jeu des stops, des retardataires qui roulent un peu partout sur la route, je reviens sur lui. Dans un virage aveugle toujours en montée, il retrouve un cycliste qu’il connait, il lève le pied et ils discutent ensemble. J’ai raccroché le bon wagon. Je sais que Michel est avec de bons coéquipiers. Nous reprenons de la vitesse, je discute avec le nouveau qui me dit être de Paris mais avec l’accent qu’il a, je rigole doucement. Il m’explique qu’il vient des Pyrénées mais il bosse à Paris. Nous roulons relativement vite jusqu’à Chinon. Michel arrive, nous allons prendre une boisson fraiche, cette fois-ci. Nous retrouvons notre athlète, discussion sympa et je lui pose la question sur son aspect hyper sportif. C’est un ancien triathlète, ce qui explique cela. Michel est un costaud. KO la veille, il se relève pour faire un parcours à une allure que je n’aurai pas pu tenir dans l’état où il s’est mis minable la veille. Bravo Michel, j’ai passé un super weekend en ta compagnie. Vive notre prochain Tour Départemental.


2017 :

Compte rendu de Alain Daillet :


Bonjour à toutes et à tous Ami(es) Cyclo,
trois licenciés de l’A.S.Véretz Cyclo 37 participaient le weekend dernier, à cet évènement national, voir international, qu’est le Tour d’Indre et Loire.
Vous verrez dans l’article du Codep 37 que le Tour d’Indre et Loire attirent des clubs de toute la France et des individualités du bon du monde.
Article paru sur le Codep 37
Les participants de notre club: Henri, Jacques et moi-même (Alain).
J’appréhendais cette sortie de deux jours avec ses 315 km. Je ne suis jamais sorti à vélo deux jours de suite avec autant de km.
Les prévisions météo des jours précédents ne m’encourageaient pas non plus, à rouler sous la pluie et le vent pendant deux jours. Mais la météo est devenu plus clémente.
Samedi matin, pied à l’étrier ou plutôt au cale-pieds avec mes deux Saint Bernard.
Départ de Pocé sur Cisse pour rallier le 1er ravito à Loches après 43 km.
Tout va bien, c’est quasiment plat et mes deux lieutenants impriment une cadence tranquille.
Sur la route qui nous menait à Descartes, petite question à Jacques pour savoir quel parcours nous faisions ce samedi, 180 ou 150 km.
Jacques ne voyait pas d’inconvénient à faire le 180 si j’étais d’accord. J’étais OK pour moi, dans ma tête, 30 km de plus ou de moins...
Après concertation avec “Henri la sagesse” nous décidions de rouler 150 km le samedi, parcours qui faisait 158 km.
Quelques kilomètres, avant la séparation des parcours de 150 et de 180 km (Ferrière Larcon, km 72), j’avais des fourmis dans les jambes et je me suis mis à rouler assez fort avec un groupe de quatre cyclos de La Membrolle dont deux femmes.
Je me disais avec deux femmes dans le lot, ils vont à un moment ou à un autre, lever un peu le pied.
Erreur de ma part, je me suis fait distancer deux fois dans deux belles bosses rapides, je suis revenu à chaque fois mais quand même, ça envoyé du “steak”.
Henri et Jacques mes protecteurs m’ont fait redescendre sur terre pour éviter de finir comme une planche à repasser ou ne pas finir du tout, ce qui m’aurait fort ennuyé.
Après déjeuner (Descartes, km 88), la raison de mes deux Saint Bernard l’emportait.
En plus des bosses jusqu’à Richelieu (ravito, km 129 ) et jusqu’à Chinon (arrivée, km 158), le vent, le vent, le vent ne nous a jamais lâché.
Une petite nuée orageuse accompagnée de grêle à quelques km de la fin de cette première journée pour finir en beauté.
La soirée se ponctuait par un très bon diner dans les caves Painctes de Chinon, sous le château.
Animation par une cycliste locale qui est devenue, en quelques instants, la maitresse de Jacques ( voir photos).
Après un bon dodo, rebelote, retour maison pour 157 km.
Départ de Chinon, place Jeanne d’Arc, la route est à nous.
Jusqu’à Cinq Mars la Pile (ravito, km 40), roulage rapide, pas ou peu de bosses.
Après le ravito, ça se gâte un peu dans la cote du château pour certains cyclos qui ont trop ravitaillé...
Quelques bosses, pas trop de vent jusqu’au point repas de Saint Paterne Racan (km 80).
Après-midi tranquille, toujours sur un rythme imprimait par mes anges gardiens, du soleil, peu de vent.
En passant par Château Renault (km 122) arrivée à Pocé sur Cisse (km 157).
J’espère ne pas vous avoir ennuyé avec tous ces détails.
J’ai passé un super weekend sur le vélo avec Henri et Jacques qui, en canalisant ma fougue, m’ont permis de découvrir ce genre de sortie.
Avec l’expérience des uns et des autres, ce genre de weekend est ouvert à grand nombre d’entre nous.
L’année prochaine, nous ferons un tour de département, lequel... à définir, car le Tour d’Indre et Loire se déroule tous les deux ans.
Merci Henri, Merci Jacques.
Amicalement,


Alain


2015 :

Samedi 19 et dimanche 20/09/2015


Nos représentants : Henri et Jacques



















INFOS  2013



2013 :
toutes les photos sur site ffct : http://www.cyclo37ffct.org/til/til2013.htm



2011 :

5 participants : Claude Guiet, Michel Troispoux, Henri Lanaspa, François Lopez, Jacques Rochoux
1er jour Chinon-Amboise : 163 km - Température 31°
2e jour Amboise-Chinon : 155 km - dont 125 km sous la pluie

Toutes les photos sur la page photos Tour d'Indre & Loire 2011
 
https://sites.google.com/site/asveretzcyclo37/photos/tour-d-indre-loire-2011








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire